Histoire
Le 14 mars. La naissance d'un enfant comme il a du il y a du en avoir des milliers ce jour précis. Mais comme tout humain sur cette Terre, il a une histoire. Une histoire qui n'a rien d'incroyable, sans pour autant être la plus banale des histoires mais après tout, tout dépend du point de vue. N'oublions pas tout de même que nous sommes dans un monde cruel, où les humains sont des proies de ces murs qui menacent de se briser à chaque instant et que n'importe qui peut être plaint, craint et admirer avec facilité dans la peur générale. La plupart préfère ne pas voir le problème en face et vive dans l'insouciance mais dans la mentalité de tous est imprimé le fait d'être une proie pour ses titans qui n'attendent que d'entendre le son des os se broyer entre leurs dents et le sang s'écouler dans leur gorge. Ça aussi notre protagoniste l'a ressenti. Cette douleur foudroyante, cette cruauté dans ce regard mais ça, c'est une autre histoire. Commençons donc par le commencement.
-C'est un beau bébé…Notre bébé.
-Je suis si heureuse chéri.
-Laisse-moi le regarder un instant…
Le père prit avec délicatesse le minuscule nouveau-né entre ses bras, maintenant la petite tête avec fermeté alors que ses yeux fixait son fils avec tendresse. Il se pencha pour déposer un baiser sur le front de ce petit être plein de ressources, laissant son unique larme glisser sur la joue de son fils qui gazouillait quelques sons de joie.
-Marco…tu t’appelleras Marco. Marco Bodt.
La mère regardait la scène avec un doux regard, attendri mais finit bien par presque s'assoupir, la fatigue de l'accouchement commençant à peser. Le père s'en rendit vite compte, même si toute son attention était sur le petit rayon de soleil qu'il avait entre les mains.
-Tu veux te reposer chérie…?
-S'il te plaît.
La voix de l'homme se faisait inquiète pour la santé de sa femme, un peu tremblante à ce quoi cette dernière tenta de le rassurer d'un chaleureux sourire mais faiblard.
-Je vais bien mon cœur…prends Marco avec toi et laisse-moi me reposer.
-D'accord…
Les deux s’échangèrent un sourire et le père sortit, Marco dans les bras, trop occupé à l'admirer.
(en cours!!)